MUSÉE DE LA VIE D'AUTREFOIS

L’HISTOIRE DES FRANÇAIS ENTRE 1800 ET 1950

…on sait où l’on va quand on sait d’où l’on vient

Le Musée de la vie d’autrefois, vous ouvre ses portes et vous invite, vous ses visiteurs, à plonger au cœur de l’histoire de la France entre 1800 et 1950. Explorez 3500 m² d’une exposition où 103 scènes grandeur nature de la vie quotidienne et des métiers d’antan vous transportent dans le quotidien de nos ancêtres. Admirez une collection unique de plus de 70000 objets, outils et véhicules, pour un voyage immersif qui éveille la curiosité, transmet la passion du passé, et célèbre nos racines.

En 2024, le Musée de la vie d’autrefois s’est enrichi de 2 scènes miniatures : la crèche provençale et le petit train électrique de notre enfance.

Un lieu fascinant où l’histoire prend vie pour émerveiller petits et grands.

Le musée de la vie d’autrefois

La naissance…

 

«Amie, raconte-moi ta vie d’enfant dans cette campagne de Seine-et-Marne» demande un jour son petit fils Arnaud de Turckheim à Viviane de Witt. Au bout d’une heure, elle a raconté la vie d’autrefois car elle est née en 1947. Il n’en revient pas « Mais tu descends de la planète Mars». Et avec insistance, «Amie, tu dois faire un musée car après toi les gens qui raconteront l’histoire l’auront lue dans des livres».

C’est ainsi qu’est né, quinze ans plus tard, le musée de la vie d’autrefois. Il peut être présenté par la phrase suivante…

Parce que hier est un trésor…

Un lieu pour humer la vie d’antan. 1800 c’est la bataille de Marengo remportée par le Général Bonaparte sur les Autrichiens. On est au lendemain de la Révolution française, qui a totalement changé la société française. Et 1950 c’est l’après-guerre, la France exsangue reçoit des Américains l’argent du Plan Marshall et devient le pays moderne que nous connaissons.

Adieu le vieux pays agricole de toujours avec ses chevaux dans les champs.

Publication

Parcours 105 scènes

Retrouvez l’intégralité du parcours du musée, ainsi qu’un énoncé condensé de chacune des 103 scènes grandeur nature et des 2 scènes maniatures qui le composent à destination du grand-public et des publics scolaires.

 

Galerie

L’histoire du musée de la vie d’autrefois

Viviane de Witt, ou les confidences d’une mécène, par Anna Aznaour

Vivianne de Witt

Fondatrice

Viviane de Witt

Première femme commissaire priseur de Paris. Elle est l’une des grandes collectionneuses françaises d’objets d’art populaire.

Selon les philosophes grecs antiques, le hasard n’existe pas : c’est le caractère qui détermine le destin.

À supposer que ces affirmations soient exactes, la naissance du Musée de la vie d’autrefois serait datée de 1960, et non de 2018. Le lieu précis de cet événement se situerait alors au Palais Galliera, à Paris, et non dans une ancienne discothèque des Ormes. Ce jour pluvieux d’automne, Viviane, jeune fille de 13 ans, découvre le monde des ventes aux enchères en compagnie de son illustre père Raymond Jutheau, propriétaire des assurances du même nom.

Éblouie par les rarissimes lots d’orfèvrerie française des XVIIe et XVIIIe siècles, l’adolescente est surtout happée par l’ambiance fiévreuse des adjudications qui lui révèle sa vocation.

Une certitude intime qu’elle annonce le soir à son père :
« Plus tard, je serai commissairepriseur ! »
Il lui rétorque :
« Mais, ma chérie, ce n’est pas possible,
tu es une femme ! »

Une censure absurde, nourrie par la tradition machiste d’alors qui pourtant révélera son tempérament indomptable. À 30 ans elle compte parmi les trois premières femmes commissaires-priseurs, métier qui lui fera par ailleurs rencontrer son 3e mari – Jérôme de Witt – descendant de Napoléon Bonaparte.

Comment vous est venue l’idée de créer ce musée ?

Il s’agit d’un concours de circonstances favorables que le temps s’est amusé à tisser dans ma vie, pour m’amener finalement vers cette réalisation. Ce manège avait d’ailleurs débuté dès mon enfance avec des vacances passées aux Ormes-sur-Voulzie, dans ce petit château appartenant à ma grand-tante bien-aimée, qui fut également ma marraine.
Ici, tout est souvenir d’un mode de vie qui n’existe plus et dont je racontais un jour les us et coutumes à mon petit-fils, curieux de mon quotidien d’enfant, passé dans cette demeure. Ébahi, il m’avait dit: « Tu devrais raconter tout ceci dans un musée ! ». Ce fut le point de départ de ce travail aussi passionnant que chronophage.

Combien de temps cette réalisation vous a-t-elle pris ?

Depuis plus de 15 ans avec mon mari, nous avons chiné ces collections dans toute la France.

Les nombreux choix m’ont été grandement facilités par les connaissances acquises grâce au métier de commissaire-priseur, exercé pendant plus de 20 ans.

Il a fallu ensuite trouver un fil rouge, imaginer un concept.

Et ce fut la vie des Français entre les années 1800 et 1950. Et nous l’avons présentée dans quelque 103 scènes de la vie quotidienne et des métiers de nos aïeuls, reconstituées en taille réelle à l’aide de plus de 70 000 outils, objets et véhicules d’époque.

Comment l’avez-vous concrètement accompli ?

Pour effectuer la scénarisation du Musée, j’ai sollicité les conseils de l’ancienne co-directrice du Musée des arts et traditions populaires, Madame Martine Segalen ethnologue et chercheuse au CNRS. Avec générosité cette dernière m’a mise en rapport avec ses doctorants sur les questions qui me posaient problème.
Le but étant d’être tout à fait juste dans la reconstitution. Sur son conseil, c’est délibérément que l’aristocratie et la grande bourgeoisie ont été exclues représentant 5% de la population, et n’étant donc pas représentatives de la vie des français à cette époque. L’accent a été mis sciemment sur des pièces usuelles, souvent « rapetassées », car à l’époque, la population était pauvre et n’avait pas beaucoup de beaux objets.

Les fondateurs

Aux origines du Musée de la vie d’autrefois

Les fondateurs

Les fondateurs

Le Comte Jérôme de Witt

Descendant du roi Jérôme de Westphalie, un frère de Napoléon, et du roi Léopold Il par sa fille Clémentine, sa grand-mère.
Le Comte Jérôme de Witt a hérité de ses ancêtres un goût certain pour la mécanique et l’esthétique qui l’ont inspiré pour fonder à Genève en 2003 la manufacture Dewitt de haute horlogerie.

Jérôme de Witt a assuré avec une petite équipe qu’il a constituée toute la construction du Musée de la vie d’autrefois et de ses infrastructures.

Il en a partagé avec Viviane la scénarisation. Jérôme de Witt allie à un esprit inventif une âme de bâtisseur.

Jérôme est aussi un grand amateur de voitures anciennes.

La Comtesse Viviane de Witt

Viviane née Jutheau mariée au Comte Jérôme de Witt. Licenciée en droit.
Première femme commissaire-priseur à Drouot, Paris, 1976-1995, puis au Crédit Municipal de Paris, 1989-1995.

Co-fondatrice en 2000 du Salon de Mars, salon d’art à Genève.

2003-2009, présidente de la Foire de Genève.

2003-2010, vice-présidente de Palexpo.

2000-2010, conseillère municipale à Vandoeuvres, Suisse.

Directrice depuis 2007 de Radio Cité Genève,  92.2 FM, la radio culturelle de Genève.
Depuis 2012, CEO de DeWitt haute horlogerie.

Depuis 2024, membre du Conseil international de l’ALIPH, l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de guerre.

Auteur de livres d’art
Tabatières chinoises, Denoël, 1980
Leleu le décorateur des années 30 et 50, éditions Vecteurs, 1989.
Sterlé Joailler, éditions Vecteurs, 1990.
Marina B, éditions Skira, 2004.
Le livre du Musée de la Vie d’autrefois, 2018.

Décorations
Chevalier de la Légion d’Honneur.
Chevalier des Arts et Lettres.

Confréries
L’Académie du Cep, Genève.
L’Ordre de la Channe Valaisanne.
La Confrérie du Brie de Meaux.

La Tour Eiffel

de Jean-Paul Caudoux

 

Cette Tour Eiffel rivetée comme la vraie, a été construite par Jean-Paul Caudoux, un personnage extraordinaire qui vit retiré dans les Pyrénées-Atlantiques. Il a commencé sa vie comme forgeron-serrurier en province.

Avec l’aide de sa femme Jacqueline, il a ensuite monté un premier petit musée de 1000 m2 en région parisienne. Ensuite, il a créé à Ayen en Corrèze un second et grand Musée de la vie d’autrefois, son nom : le Musée des vieux métiers et traditions populaires, qui a attiré jusqu’à 20000 visiteurs par an.

L’acquisition de ce premier musée représente environ 1/5 ème des collections du Musée de la vie d’autrefois des Ormes-sur-Voulzie.

Jacqueline et Jean-Paul Caudoux ont pris avec générosité une part importante dans la scénarisation du musée.

Pour Jean-Paul Caudoux, cette Tour Eiffel est son chef-d’oeuvre. Il l’a réalisée en 1989 à l’occasion du centenaire et en hommage à « la grande soeur ».

Transportée de Corrèze en trois morceaux par un convoi exceptionnel, il a fallu la remonter et la repeindre comme la vraie : couleur bronze.

En 1889, la Tour Eiffel était brun/rouge et en 1899 ocre/jaune.

Tour Eiffel de Jean-Paul Caudoux

Jean-Paul Caudoux

Scène n°36 – Le forgeron

Chaque année, le temps d’un week-end de septembre, Jean-Paul Caudoux, le concepteur et le constructeur de la Tour Eiffel exposée dans le jardin du restaurant Chez Grand’Mère, allume et fait revivre la forge du Musée de la vie d’autrefois.

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